Et vous êtes nombreux !
En France, 24% des salariés se déclarent stressés. En moyenne, les plus de 40 ans sont ceux qui se disent le plus stressés dont 28 % de femmes et 20 % d’hommes. 32 % ne l’évoque jamais dans le cadre professionnel. (Stimulus Conseils 2017).
Le mot « stress » est facilement utilisé dans le langage familier mais pour celui qui le vit ce n’est jamais à prendre à la légère tant les troubles sont nombreux et peuvent être graves : inattention, démotivation, perte de l’estime de soi, Troubles Musculo-Squelettiques, insomnie, santé défaillante, dépression et/ou burn-out.
Le stress est aussi un problème majeur pour les entreprises parce qu’il coute cher et qu’il ternit son image : Les erreurs récurrentes, l’absentéisme, les accidents du travail, difficultés de recrutement, turnover, …
Le stress est un phénomène interne naturel qui assure notre capacité à nous défendre face à un danger imminent. Une super décharge d’énergie qui nous permet d’obtenir immédiatement les ressources destinées à nous battre ou à nous enfuir.
Une fois, le danger passé, la tempête interne se calme et la personne retrouve son état naturel.
Tout le monde connait ce terme de bon stress appelé aussi Eustress ou stress positif.
Figurez vous que ce n’est pas pour autant une émotion agréable.
Le « bon stress » n’est pas de l’enthousiasme ni de l’euphorie. Il nous pousse hors des sentiers balisés et engendre des réactions physiques tel que les palpitations, la transpiration, le souffle court, le vertige, la peur.
Imaginez devoir prendre la parole en public devant 1000 personnes ! Le mécanisme du stress se met alors en place face à une situation considérée comme périlleuse. C’est le fameux « trac » Mais lorsque vous l’aurez fait, vous pourrez y repenser avec fierté puis envisager alors un discours devant 2500 personnes.
C’est ainsi que vous sortez de votre zone de confort en vous confrontant à de nouvelles situations qui vous font peur.
C’est donc un outil très utile et indispensable à notre survie puisqu’il nous permet depuis des millénaires de nous adapter à notre environnement.
Seulement voilà, dans notre monde moderne, les stimuli déclencheurs de l’état de stress sont bien différents de ceux qu’ont connus les premiers hommes sur la terre ou encore l’antilope qui se fait courser par un léopard qui répond immédiatement à l’attaque par la fuite.
Non, les stresseurs d’aujourd’hui peuvent être aussi répétitifs voir sans interruption et d’intensité plus ou moins variable.
Notre société va très vite. Elle impose un rythme de plus en plus délirant aux travailleurs dans certains secteurs d’activité. Elle demande de plus en plus de compétences à des travailleurs qui se sentent dépasser et en incapacité de répondre correctement à la commande. Que dire encore des entreprises qui débordent par leurs incessantes sollicitations sur le temps de repos, de sommeil et de vie familiale de leurs collaborateurs…
Dans sa situation de travail, le stress peut se définir comme un déséquilibre entre la demande qui nous est faite et ce qu’on se sent capable de donner pour y arriver.
Et aussi, le plus incroyable, c’est que bien assez de toutes ces injonctions stressantes imposées et sur lesquelles nous n’avons que peu de prise, notre cerveau humain -contrairement au cerveau de l’antilope- est capable à lui tout seul de générer du stress.
Même en l’absence de stimuli, nous générons du stress en revivant dans ses pensées les situations pénibles ou même en les anticipant dans un scénario fatalement dramatique.
Et pour parfaire le tout, reconnaissez que dans ces situations fréquentes pour chacun d’entre nous, il n’est pas toujours envisageable de se battre ou de fuir ! C’est-à-dire de d’affronter ou de quitter les lieux immédiatement. Ce qui est le but premier du stress, je vous le rappelle.
Alors que devient alors toute cette énergie ? C’est bien là le problème.
Lorsque le stress devient trop fréquent ou même permanent, la récupération et le retour à l’état de calme ne s’opère plus alors le stress chronique s’installe avec tout son florilège de problèmes divers comme les insomnies, fatigue, problèmes digestifs, les TMS, les troubles cardiovasculaires, les conséquences psychologiques…
Dans les cas les plus extrêmes, c’est le burnout qui s’installe.
A ce stade de la lecture, vous devez penser qu’il faudrait alors se débarrasser des situations compliquées pour ne plus être stressé(e).
Eh bien, j’ai une mauvaise nouvelle car l’hypostress est tout autant dévastateur car il limite le champ des possibles en vous clouant sur place et en vous limitant à une zone très étroite.
Par exemple, si vous vivez en campagne et vous décidez de ne pas passer votre permis de conduire car l’idée même de vous trouver sur la route vous terrifie. Imaginez les opportunités que vous perdrez alors !
De même que faire un travail sans stress qui s’avère peu stimulant, peu créatif, peu challengeant va entrainer une perte de motivation, de l’ennui, un risque de dépression.
Chaque personne évoque de bonnes raisons pour être stressée.
Ce peut être une surcharge de travail, un supérieur agressif, une mauvaise entente entre collègues, le manque de sens, des changements pénibles, une sollicitation permanente, des agressions verbales des clients … Toutes les raisons sont recevables et doivent être entendues en toute bienveillance.
L’état actuel de la situation doit être évalué avec sérieux.
Il faut noter que cette évaluation pourra donner lieu en premier lieu, selon les cas, à une réorientation vers un psychologue ou un psychiatre.
Le stress n’est jamais identique pour tous.
A situation égale, le stress sera ressenti différemment d’un individu à l’autre. Cela sous-entend que chaque accompagnement sera unique et personnalisé.
Le rôle du coach est de permettre à la personne souffrant de stress d’identifier sa situation, reconnaitre et évaluer ses stresseurs et de pouvoir répondre aux situations stressantes avec le recul nécessaire.
Le rôle du coach est de vous pousser à l’action pour vous permettre d’atteindre vos objectifs et comme je vous l’ai expliqué précédemment, tout passage à l’action va déclencher un phénomène de stress.
Par exemple, savoir dire « non » pour ne plus être submergé va engendrer du stress mais sera libérateur par la suite. C’est pourquoi chaque passage à l’action doit être parfaitement aligné avec votre réalité, vos choix, vos valeurs, vos besoins.
C’est uniquement dans ce cadre sécurisé que ce stress ressenti sera alors identifié comme étant du « bon stress ». Sans panique et avec gratitude, vous avancerez alors en confiance pas à pas.
En coaching, vous apprendrez à reconnaitre, différencier et à apprivoiser le « bon stress » pour l’utiliser à bon escient.
La finalité d’un coaching est de mettre en place des stratégies de mieux-être et de lâcher prise pour gagner en qualité de vie professionnelle dans la durée.
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